- Voyage en Avril 2000 -
Nous sommes partis vers 11 heures de chez Bernard, avec son épouse Marie-Ange.
Sur ma monture, se trouvait mon épouse Geneviève.
Notre FJ n'a connue aucune difficulté à suivre la ST 1100, PAN EUROPEAN de nos amis, nous non plus d'ailleurs, si ce n'est que nous avons du nous arrêter plus souvent à la pompe et pourtant, en tirant raisonnable, épouses obligent.
Nous avons passé la frontière vers les 12 heures, 12 heures 30, ayant emprunté l'autoroute. Puis nous avons arpenté des virolos sympa mais qui avaient la fâcheuse habitude de tourner et, en montagne en plus ! ! ! Ayant évité les ravins, ainsi que les parois rocailleuses, nous sommes parvenus à une auberge espagnole, connue de nos amis, à Santa Maria de Guadeloupe ( en Espagne, faut pas pousser ! ), vers 13 heures.
Ambiance sympa, du monde tout aussi sympa, bonne nourriture copieuse et tout cela pour pas cher.
Nous repartons par l'autre côté ?, pour redescendre sur la vallée de la Bidassoä ( C'est un torrent ). Eh ben, cela tourne toujours autant, pourtant juré, le repas a été sobre !
Nous avons suivi notre Bernard de guide, ( et pour cause, on ne connaissait pas l'itinéraire nous ), le long de la fraîche Bidassoä.
Ces dames apprécient mieux la vallée où la route tourne moins.
Nous avons du effectuer quelques poses :
- afin que ces dames puissent se dégourdir les jambes, la moto c'est bien, mais en apparence, même quand on s'arrête :
- afin de lâchement céder à la tentation de demis bien frais et pour pas cher, on aurait eu tord de ne pas se laisser faire, mais pas d'abus :
- admirer nos machines, elles sont belles non ?
Le retour confirmera que nous avons eu raison de ne pas abuser du faible prix des boissons, car sur le chemin, qui tourne toujours, mais cette fois en montant, au détour d'un virage, sans que rien ne puisse nous alerter, nous avons trouver un troupeau de chevaux, en liberté, et profitant du bitume. C'est pas des blagues ! La preuve !
- Nous étant pour peu, attardés, Bernard a préféré le chemin le plus long pour le retour, et, on ne saura jamais pourquoi, en plus, il nous a fait emprunté ( je dis bien emprunté, car pour rien au monde, ni nos épouses, ni moi n'aurions donné un centime), des chemins d'une autre temps.
- Le cauchemar du retour, la nuit tombante, les moustiques agressant en nombre tant nos visières que les pilotes, les trous et manques de goudrons, les gravillons en certains endroits, les risques de croiser les passages de chevreuils, ont failli ternir cette journée.
- Ce que nos passagères n'ont pas apprécié, c'est surtout l'inconfort de la route, pourtant nos machines de sont pas des sportives. Mais, les 650 Kms parcourus, en si peu de temps, n'ont pas arrangé les choses .
Pas ravies ces dames, mais on les comprend, elles ont des raisons.
On recommencera, mais avec moins de kilomètres et par un itinéraire meilleur.